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Scoliose chez l'ado : les bonnes habitudes à prendre

Scoliose chez l’ado : les bonnes habitudes à prendre

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Le diagnostic d’une scoliose chez un adolescent est révélateur d’une déformation poussée de la colonne vertébrale ainsi que de certaines vertèbres. La survenue de cette courbure pathologique du rachis par rapport à son axe droit remonte généralement au jeune âge. Toutefois, la possibilité est donnée aux sujets atteints d’amoindrir les effets d’une telle anomalie grâce à l’adoption d’un certain nombre d’habitudes.

Découvrez tous les détails sur les pratiques à privilégier par un adolescent souffrant d’une scoliose.

Se reposer sur des supports de couchage appropriés

La plupart des scolioses diagnostiquées chez des sujets jeunes se développent lentement avant que les symptômes ne s’amplifient au stade de l’adolescence. Néanmoins, pour éviter une éventuelle aggravation, l’une des solutions à privilégier assez tôt est de choisir le bon support de repos. Ainsi, tout type de matelas pour ado ne convient pas pour le patient jeune affecté par ce mal.

Seuls les couchages confectionnés à l’aide d’une mousse qui est à la fois souple et ferme sont à privilégier par la famille de l’adolescent concerné. Il s’agit entre autres des matelas constitués d’un garnissage qui accentue la texture moelleuse. En particulier, il est possible de mentionner ici les produits de literie faits à partir d’une mousse à mémoire de forme.

Sachez aussi que si le modèle identifié en boutique dispose d’un grammage estimé environ à 70 kg/m³, vous pouvez opter pour celui-ci. Il est recommandé lorsque les déformations du rachis apparaissent moins importantes.

Que faire par contre si le sujet est affecté par une forme de scoliose très douloureuse ? Il est opportun dans ce cas d’opter pour une mousse dont le grammage excède 85 kg/m³. Les matelas possédant un garnissage en latex constituent alors le type de support de repos sur lequel l’ado doit s’habituer à dormir.

Enfin, certains thérapeutes sont unanimes pour désigner le matelas à ressorts ensachés comme une autre solution en cas de scoliose. Il est bénéfique pour le patient de l’utiliser, car son apport est de favoriser un alignement correct du rachis durant le sommeil.

S’habituer à se reposer en adoptant une posture convenable

Pour l’enfant présentant une anomalie du squelette due à la scoliose, il est important de choisir un matelas qui minimise les points de pression. Mieux, il lui faut s’allonger en adoptant une posture qui provoque le même effet sur son corps. Les spécialistes du sommeil préconisent donc de s’étendre sur le dos pour amoindrir la pression du couchage sur la colonne vertébrale.

Sachez qu’il convient aussi de se placer sur les côtés avant de vous assoupir. Choisissez toutefois le côté qui vous fait éprouver moins de gêne. En outre, pour éviter de vous retrouver maladroitement sur le ventre, positionnez un oreiller au niveau de votre torse.

Cet accessoire est à utiliser également pour maintenir le cou et la tête du dormeur en ligne droite avec le rachis, ce qui limite les élancements douloureux. Pensez à adopter la même précaution lorsque vous vous étendez sur le dos.

Prendre l’habitude de pratiquer une activité sportive

Les spécialistes des maux touchant le squelette reconnaissent tous l’utilité des activités sportives dans la démarche de traitement de la scoliose. L’adulte ou l’adolescent confronté à ce mal gagne à produire fréquemment des efforts physiques. Ceci a le mérite d’avoir un effet réducteur sur les douleurs. Bien qu’aucune discipline ne soit proscrite, il est prudent de vous fier aux indications de votre médecin.

Promenade à bicyclette, séance de musculation, et sortie jogging figurent au rang des pratiques couramment recommandées aux personnes souffrant de scoliose. Il faut cependant remarquer qu’au sein d’un échantillon de patients masculins et féminins, la natation et les disciplines athlétiques sont plus plébiscitées.

L’ultime précaution ici concerne le temps consacré à la réalisation des exercices. Afin d’éviter tout effet imprévisible, pensez à planifier quotidiennement une séance, réduite à une demi-heure de sport.

Autres pratiques régulières à adopter en guise d’habitudes

Le recours à un kinésithérapeute apparaît essentiel pour accroître l’efficacité du traitement général appliqué en cas de scoliose. Réaliser régulièrement des exercices avec lui a pour avantage de permettre une correction plus rapide des anomalies du rachis. Vous ressentez progressivement plus de tonicité au niveau des muscles de la zone dorsale. Un tel praticien est qualifié pour vous faire des mouvements ciblés.

Vous apprendrez par exemple à étirer votre dos en vous mettant sur les genoux et les paumes. Un second exercice d’assouplissement est à faire en s’étirant latéralement, mais en position debout. Outre cette solution, le yoga figure aussi parmi les pratiques à intégrer dans vos habitudes.

La présente discipline de relaxation permet d’affermir le torse, limiter la douleur, et restaurer peu à peu une posture convenable.

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